Suffrage Universel
Citoyenneté, démocratie, ethnicité et nationalité en France
Elus d'origine non-européenne en France

 

Sid Ahmed YAHIAOUI (Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Front National, Var)

Ancien conseiller régional FN d'Ile-de-France. Son père fut sénateur "français musulman d'Algérie" (FMA) à Paris avant l'indépendance (assassiné par des terroristes du FLN en 1962). Il siège depuis 2000 comme non inscrit*. En 1992, il était à la tête d'une association "Citoyens de France" qui se donnait pour but de " réconcilier les Français et de lutter contre l’exclusion et la discrimination "** En 1997, il avait été nommé au Comité national du FN par Jean-Marie Le Pen en supplément des 100 membres élus (parmi les 20 "sauvés" par JMLP, il y avait aussi sa fille Marine). Il était à l'époque président de l'association "Défense et Avenir des rapatriés". A noter que cet élu du Var au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur depuis 1998 est par ailleurs, depuis 2001, conseiller municipal de Beauchamp, en... Seine-et-Oise.

* source: Adrénaline n°18, juillet 2000 (trimestriel publié par l'ADN, l'Association pour la Démocratie à Nice et dans les Alpes-Maritimes); en février 2004 il est en effet mentionné comme "non-inscrit" sur le site du conseil régional PACA

 ** "Au bureau de l'association on trouvait également : Pascal Gannat, ancien du PFN, conseiller régional FN, membre du cabinet de Jean-Marie Le Pen et connu pour être un de ses " nègres ", chargé d'écrire ses discours ; Martin Pelletier, ancien journaliste au Quotidien de Paris, actuel rédacteur en chef de National Hebdo ; Adnan Azzam, né en Syrie, connu dans les milieux spécialisés pour être un proche des services secrets syriens, propriétaire en outre du restaurant Zenobie, à Paris, fréquenté par Rifaad El Assad, et où eurent lieu, dit-on, d'intéressantes rencontres entre ce dernier et des membres du FN" (source: L’ŒIL DE DAMAS Quand le GUD prend le parti de l’étranger -
REFLEXES, "magazine antifasciste radical", automne 1998
)


Sid-Ahmed Yahiaoui, opposant à l'exclusion scolaire sur base du port du foulard*

"Refuser le foulard, un simple fichu sur les cheveux, recèles les germes totalitaires d'une possibilité d'interdire tout signe religieux à l'école. Sous le prétexte de laïcité, renverra t-on en France, pays majoritairement catholique, les élèves qui portent la croix ou des médailles religieuses, fort heureusement acceptées à l'école, ou ceux qui portent la kippa ?"
(Français d'abord n°296)

Les deux collégiennes voilées du collège Jean Monnet de Flers (Orne) qui ont été définitivement exclues jeudi par le conseil de discipline, suivront les cours du centre national d'enseignement à distance (CNED). "On ne peut pas les rescolariser dans un autre établissement, car le problème va se reposer de la même manière" a précisé hier le rectorat de Caen. Le MRAP (mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) qui estime que "la communauté scolaire a pris le risque de condamner ces élèves au repli familial et communautaire", réclame leur réintégration. Même demande de la part de Sid Ahmed Yahiaoui, président de l'association Citoyens de France. (Le Figaro, 13 février 1999)

* collectées et diffusées en juin 2000 par un militant MNR après la scission FN-MNR